FAUNE AUTOUR DU FORT

L'AIGLE DE BONELLI

Aigle de bonelli oiseaux

Cette espèce de rapaces, au plumage marron foncé (sur le dessus) et beige tacheté (sur la tête et le dessous), pèse entre 1,5 kg et 2,5 kg. Il mesure généralement entre 60 et 70 cm et l'envergure de ses ailes, de forme arrondie, peut atteindre 1,70 mètre. Il peut vivre jusqu'à 30 ans.

 

L'Aigle de Bonelli est une espèce de rapaces très rare. L'Europe n'en compte aujourd'hui plus que 1000 couples, dont seulement une trentaine en France. Dans l'hexagone, ils sont présents dans l’arrière-pays de la côte méditerranéenne, et notamment dans le Luberon. En effet, ces oiseaux apprécient particulièrement les régions ensoleillées et ont pour habitude de se nicher sur les falaises de basses altitudes.

La discrétion de cet aigle le rend difficile à observer mais en fait un redoutable chasseur de petits rongeurs et autres oiseaux

Ce qui caractérise particulièrement l'Aigle de Bonelli, c'est sa discrétion, probablement nécessaire à la survie de son espèce. Cet oiseau n'émet en effet aucun son et se déplace de manière très silencieuse. Il est de ce fait très difficile à observer.

Ce rapace est nettement plus petit que l'aigle royal mais il possède des serres presque similaires, ce qui lui permet d'être fort et habile lorsqu'il chasse. Ses besoins alimentaires sont toutefois moins importants que ceux de son cousin éloigné. Il se nourrit en grande partie d'oiseaux de petite taille, de rongeurs et de reptiles.

L'Aigle de Bonelli compte parmi les rapaces protégés par la loi du 10 juillet 1976 et figure même (en France) dans la liste des espèces reconnues comme étant "en danger". Cela signifie qu'il existe un risque réel que cet oiseau disparaisse un jour.


 

HIBOU GRAND DUC DU LUBERON

Hibou grand duc oiseaux

Hibou Grand Duc du Luberon

 

Le hibou grand-duc, ou grand-duc d'Europe est le plus grand des rapaces nocturnes que l'on trouve dans le Luberon.

 

Le grand-duc est bien présent dans le Luberon, et quelques chanceux peuvent apercevoir son vol majestueux et silencieux.

Très utile à la régulation de la faune, le hibou grand-duc se nourrit essentiellement de rongeurs, de lapins, de chauves-souris et de différentes espèces d'oiseaux (corbeaux, pigeons).

Le grand-duc fait partie des espèces protégées dans le Luberon

Parce que sa présence était tantôt considérée comme annonciatrice de malheur, ou a contrario, comme apportant un pouvoir de protection contre le mauvais sort, il a longtemps était chassé ou capturé pour être cloué aux portes des granges. Fort heureusement le hibou grand-duc fait aujourd'hui partie des espèces protégées.

En France, l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 lui confère une protection totale. Il est interdit de le chasser, de le posséder comme animal domestique, de détruire son habitat ou d'en voler les oeufs. Même si un hibou grand-duc est trouvé mort, il est interdit de le transporter.

Comment reconnaitre un hibou grand-duc

Sa silhouette massive et imposante, sa tête surmontée de deux hautes aigrettes d'environ huit centimètres et ses yeux vifs d'un rouge-orangé donnent au grand-duc une allure aristocratique.

Ce rapace est reconnaissable à son plumage duveteux tacheté et rayé, de couleur brune. Son abdomen est d'une teinte plus claire, de couleur fauve zébrée.

Le poids du grand-duc varie de 2 à 3 kg, selon qu'il s'agisse d'un mâle ou d'une femelle. D'une hauteur de 60 à 75 cm, le hibou grand-duc a une envergure qui peut atteindre un mètre quatre-vingt huit.

Son vol gracieux, et surtout silencieux, peut être observé sur tout le continent européen. On le retrouve bien entendu en France, notamment dans le Luberon.

Reproduction de l'espèce

La période de reproduction du hibou grand-duc se situe au début du printemps. La femelle peut pondre de deux à quatre oeufs qu'elle couvera pendant une trentaine de jours, à charge pour le mâle d'apporter la nourriture pendant ce temps là.

L'espérance de vie d'un hibou grand-duc dans son milieu naturel est de vingt ans en moyenne.


 


 

CIRCAETE JEAN LE BLANC

Circaete jean le blanc oiseaux

Le circaète Jean-le-Blanc est un rapace de grande taille, à l'envergure importante. C'est une espèce protégée du Luberon.

 

Son plumage, d'un brun uni sur le dessus, présente sous le corps et les ailes de couleur blanche un mouchetage plus ou moins foncé selon les individus. Sa tête large et sombre, son bec court, ses yeux d'un jaune intense, le distinguent des autres rapaces. Le mâle est en général un peu plus petit que la femelle.

Il se nourrit principalement de reptiles, notamment de couleuvres. Il affectionne donc les régions riches en serpents : sols rocailleux, broussailles, bocage aéré, garrigue ou bien encore maquis... Le Luberon représente ainsi pour lui un milieu particulièrement favorable.

Plutôt silencieux, le circaète Jean-le-Blanc chante surtout pendant les amours. Il peut également se faire entendre lorsqu'il plane à proximité de son aire, ou lorsqu'il souhaite donner l'alerte.

Son vol est léger et plutôt lent, souvent même stationnaire. Il reste ainsi immobile dans le ciel à la recherche de ses proies, sur lesquelles il fond en piqué.

Le circaète Jean-le-Blanc est un oiseau migrateur, qui passe les mois les plus froids en Afrique, pour revenir en Europe de mars à septembre.
Le mois de mars est également celui de la reproduction. Chaque couple nidifie tous les ans au même endroit, souvent à la cime d'un arbre. L'aire du circaète Jean-le-Blanc est de petite taille et difficile à repérer du sol. Elle doit cependant offrir suffisamment d'espace au circaète pour que celui-ci puisse déployer ses ailes afin de s'envoler.

La femelle pond un seul et unique oeuf, blanc, de grande taille, et va le couver sans interruption durant quarante-cinq jours. Le mâle va la nourrir pendant cette période.

Le nombre d'individus est malheureusement en baisse, et le circaète Jean-le-Blanc occupe un espace de plus en plus restreint. Ce phénomène s'explique principalement par l'aménagement du territoire et le changement des modes de cultures agricoles. L'espèce est aujourd'hui totalement protégée.

 

CHAUVE SOURIS

Chauve souris oiseaux

Une vingtaine d'espèces de chauve-souris vivent dans le Luberon. Elles sont très utiles et participent activement à la régulation de certaines populations d'insectes.

La chauve-souris est un animal insectivore vivant la nuit dans le Luberon. C'est le seul mammifère volant existant sur notre planète.

On trouve la chauve-souris en Europe, et notamment dans le Luberon où on dénombre pas moins de 21 espèces. Appartenant à la famille des Chiroptères, les particularités physiques de ce petit mammifère sont multiples.

Des espèces très utiles mais menacées

Les chauves-souris sont insectivores. Elles raffolent d'insectes tels que moustiques, mites, papillons nocturnes et coléoptères et en consomment jusqu'à un quart de leur poids tous les jours.

Ces remarquables chasseurs d’insectes sont d’excellents amis pour les agriculteurs du Luberon.

Malheureusement les espèces de chauve-souris sont menacées. En dehors des attaques par leurs prédateurs naturels, les populations sont touchées par l'utilisation des insecticides et autres produits toxiques, ainsi que par l'urbanisation et la modification de leur habitat.

Les chauve-souris ont su s'adapter à des environnements inhospitaliers en créant des gîtes naturels comme les milieux souterrains, les crevasses des parois rocheuses, et dans les cavités des arbres. Elles peuvent vivre dans les montagnes de haute altitude, les îles, au centre des grands déserts et même dans les calottes polaires.

Dans le Luberon, les chauve-souris se réfugient dans les charpentes, les trous dans murs, les ponts ...  Le petit animal y vit très bien à proximité de l'homme.

Une main devenue aile et des pieds pour s'accrocher

La main de la chauve-souris est en réalité modifiée pour former une aile. Ses doigts sont très allongés et ils tendent une membrane de peau élastique, le patagium. La chauve-souris se sert de sa main pour se protéger lorsqu'elle est au repos, l'utilisant comme une cape et constituant ainsi un bon isolant thermique.

Ses pieds se sont aussi modifiés avec le temps, pour lui permettre de se suspendre sans efforts.

Des sens très développés

La chauve-souris est aussi bien capable de voler que de se déplacer au sol. Elle possède un système incomparable pour se localiser au moyen de l'ouïe : l'écholocalisation. A l'identique d'un sonar, elle peut ainsi voir grâce à ses oreilles, profitant aussi d'un odorat très développé.

Cycle de vie

L'année d'une chauve-souris est décomposée en plusieurs périodes.

De décembre à mars elle vit une période d'hibernation à laquelle suivent 3 mois de réveil, de reconstitution de ses réserves appauvries. Puis vient la repoduction, la gestation et le transit ver les gîtes de mise-bas.

C'est de mai à juillet que les mise-bas ont lieu, avant une période dédiée à l'élevage des petites chauve-souris et leur émancipation.

En septembre, vient le moment de chasser intensivement, pour constituer les réserves de graisses et s'installer vers les gîtes d'hibernation.

 

MESANGE BLEUE

Mesange bleue oiseaux

Description : la mésange bleue porte une jolie calotte bleue. Sa face est blanche, traversée par une ligne bleu foncé. Les ailes, la queue et les pattes sont bleues, le plumage brun verdâtre dessus et jaune dessous, les yeux noirs, le bec bleu-gris pointu et conique.

En chiffres : taille : 11-12 cm, 
envergure : 12-14 cm, poids : 9-12 g.

Habitat et mœurs : la mésange bleue affectionne la cime des arbres et l'extrémité des branches des bois de feuillus et des jardins. Son vol oscillant est caractéristique. Elle est absente des montagnes et des forêts de conifères.

Régime alimentaire : en hiver, les mésanges bleues se nourrissent de graines, d’œufs et de larves d’insectes. En été, elle se régale de chatons de saule, de fleurs et de fruits. Oiseau acrobate, elle aime manger tête en bas pendue à l'extrémité d'un rameau.

Reproduction : la femelle pond 9 à 13 œufs d'avril à juillet qu’elle couve 15 jours dans un nid de mousse et de laine caché dans un trou d'arbre ou de mur. Les petits s’envolent à trois semaines.

Longévité : 15 ans.

Prédateurs : pics et écureuils.

Statut : non protégées, menacées par les hivers rudes.

Cri et chant : son chant reprend le "tsi-tsi", trille très aigu de son cri, en le modulant.
Dégâts et risques : quelques dégâts aux bourgeons et fruits mûrs, mais sa consommation d'insectes rend sa présence précieuse aux arboriculteurs.

Symbolique, anecdote, détail : symbole de liberté et de prudence, elle ne supporte pas la captivité.

Où la trouve-t-on dans le Luberon ? : présente partout en Luberon, où elle trouve mousse, brindilles, lavande, menthe, immortelles et d'autres herbes aromatiques qu’elle aime entrelacer pour bâtir son logis.


 

ROITELET TRIPLE-BANDEAU

Roitelet triple bandeau oiseaux

Il s'agit d'une espèce généralement sédentaire, très présente dans le sud-ouest de l'Europe, dans les régions méditerranéennes notamment. On le retrouve également dans le Luberon, dont les campagnes constituent un lieu d'habitation privilégié pour ce très petit oiseau.

Le roitelet triple-bandeau affectionne particulièrement les forêts, les parcs et les sous-bois. Il s'installe généralement dans les conifères, les chênes, les buissons... Il y construit un grand nid en forme de sphère, avec de la mousse, des fibres végétales, des plumes et des morceaux de toiles d'araignées. C'est la femelle qui se charge de la confection du nid.

Cette espèce n'est pas considérée comme étant menacée, bien que le nombre de ses individus diminue un peu plus chaque jour. La femelle du roitelet triple-bandeau pond une à deux fois par an, de sept à onze œufs, qu'elle couve pendant deux semaines environ. Lorsqu'ils éclosent, le couple d'oiseaux se charge d’alimenter les oisillons de larves et d'insectes (dont ils se nourrissent également) durant une quinzaine de jours, c'est à dire jusqu'à ce qu'ils volent de leurs propres ailes !

 

SANGLIER

Sanglier oiseaux

Proche du porc, il est pourtant impossible de les confondre. Le sanglier a un buste puissant et les flancs incurvés. La tête et le cou sont massifs. Le pelage est constitué de longues soies rêches et d'un duvet épais. Le sanglier adulte est de couleur gris-brun alors que les petits sont roux rayés de noir. Un mâle peut atteindre cent cinquante kilos pour quatre-dix centimètres au garot, ce qui en fait définitivement un animal très imposant..
Si la vue des sangliers n'est pas le sens le plus développé, cette défaillance est largement comblée par une ouïe très développée. Sa dentition, caractérisée par la présence de quatre canines, les grès (mâchoire supérieure) et les défenses (mâchoire inférieure), est une arme redoutable.
Son territoire, auquel il est très attaché, peut s'étendre sur une superficie de cent à mille hectares. S'il est capable de migration en cas de manque de nourriture sur le territoire qu'il a choisi, il finit toujours par y revenir.

On retrouve le sanglier en océanie, en asie, en afrique du nord et en europe. En France, il est localisé sur tout le territoire, notamment dans les régions à fort potentiel forestier comme le Lubéron.
Le sanglier ne fait pas partie des espèces protégées en France. Il peut même être qualifié de nuisible dans certaines régions qui souffrent d'une surpopulation de l'espèce. Le sanglier cherche alors à étendre son territoire et n'hésite pas à s'aventurer dans les zones péri-urbaines, et plus rarement dans les centres-villes, ce qui cause énormément de dégâts. En l'absence de prédateur, il est indispensable d'en réguler le nombre pour préserver les divers écosystèmes et les productions agricoles.

 

VIPERE ASPIC

Vipere oiseaux

La vipère aspic est présente dans le Luberon mais il est peu probable de la croiser tant elle est craintive.

Si la vipère louvoie bien dans le massif du Luberon - et qu'il faut toujours craindre sa morsure - sa mauvaise réputation ne repose pas sur des réalités : beaucoup moins de morsures graves que de piqûres de guêpes entrainant des complications.

La vipère fait partie d'une famille de serpents , les Viperidae. On la trouve surtout en Europe de l'Ouest, mais aussi en Slovénie et en Croatie.

Une espèce protégées

La Vipère aspic est un animal protégé dans le Luberon et en France (quand bien même elle pourrait propager un venin mortel par ses morsures) à l'instar de la plupart des pays dans lesquels elle vit.

Elle est protégée par les conventions internationales.

Le corps de la vipère est épais et la tête a une forme triangulaire ; les pupilles de ses yeux sont verticales, et son museau est relativement retroussé. Ce sont les principaux éléments qui différencient les vipères des couleuvres.

La corpulence de la vipère mâle diffère de celle de la femelle, cette dernière étant plus trapue. Adulte elle mesure entre 50 et 70 cm, parfois jusqu'à 90 cm.

Comportement de la vipère

La vipère n'est pas agressive et n'attaquera que si elle se sent menacée ou encore pour attraper une proie. Certaines couleuvres sont beaucoup plus agressives.

Généralement la vipère se nourrit de petits mammifères comme les mulots, musaraignes mais aussi de petits oiseaux et de lézards.

Elle mue environ deux à trois fois dans l'année, et on peut trouver les restes de ses mues lors d'une ballade à travers le massif du Luberon.

Cycle de vie

Entre les mois de novembre et février les vipères hibernent sous terre, dans des galeries à environ 20 à 30 cm de profondeur. Puis, vient une période de réveil où elles cherchent la chaleur du soleil, ou bien elles se maintiennent entre elles pour conserver une bonne température.

Dès le mois de mars, c'est la période de reproduction. Elle peut avoir lieu tous les ans, mais aussi être espacée de périodes plus longues. A ce moment là, des combats rituels ont lieu mais il est rare que les mâles se mordent entre eux. La vipère femelle s'accouple généralement avec plusieurs mâles.

La période de gestation dure plus ou moins longtemps, selon la température ambiante. Les petites vipéreaux seront livrés à eux-mêmes dès la ponte (entre 5 et 22 œufs), et ils ne commenceront à s'alimenter qu'au printemps suivant.

 

 

 

 

 

COULEUVRE A ECHELONS

Couleuvre a echelons oiseaux

On peut croiser la couleuvre à échelons en se promenant dans le Luberon. Ce serpent n'est pas venimeux mais gare à la morsure douloureuse.

La couleuvre à échelon appartient à la famille des Colubridae, de corpulence moyenne avec un museau pointu qui dépasse la mâchoire inférieure. Sa queue est courte, les écailles lisses ; en revanche les écailles rostrales sont très pointues en arrière.

On trouve la couleuvre à échelon essentiellement dans les pays du sud de l'Europe à savoir l'Espagne, le Portugal, en Italie, sur les îles d'Hyènes ou encore sur le littoral méditerranéen français. Elle est bien présente dans le Luberon.

Son habitat privilégié se trouve dans les lieux ensoleillés, rocailleux avec une végétation faite de buissons : les vignes, les broussailles, les murs de pierres sèches, ou les bords de champs.

L'accouplement de la couleuvre à échelons a lieu généralement au printemps, et la ponte arrive trois à six semaines plus tard. Elle dépose ses oeufs sous des pierres, dans la végétation sèche.

Chaque ponte peut compter en moyenne de 4 à 15 oeufs (jusqu'à 24), qui sont collés les uns aux autres.  La femelle ne reste que quelques jours avec eux après la ponte, et l'éclosion intervient entre 7 et 11 semaines après.

Quelle est sa dangerosité ?

Cette couleuvre est une espèce non venimeuse, mais elle mord très fortement lorsqu'elle se sent attaquée.  Elle se nourrit de petits mammifères ou d'oisillons, ainsi que de lézards.

Comment la reconnaitre ?

La couleur de cette espèce de couleuvre va du gris-jaune avec des variations jusqu'au marron clair, en général de couleur unie. Deux bandes de couleur marron foncé courent sur le dos, depuis le cou et jusqu'au bout de la queue de la couleuvre. La raie de cette dernière est foncée, elle va de l'oeil à l'angle de la bouche. Le ventre peut être marqué de quelques points foncés ; la couleur des yeux va du marron foncé au noir.

Les jeunes couleuvres peuvent avoir des marques prononcées en forme de H sur le dos, formant des motifs en échelle. La tête peut être tachetée avec des points ou barres irrégulières sur le dos.

LEZARD OCELLE

Lezard ocele oiseaux

Le Lézard ocellé vit dans la garrigue du Luberon, sur les terres calcaires parsemées de pierres.

Le lézard ocellé que l'on trouve dans le Luberon est le plus grand lézard d'Europe. Il mesure jusqu'à 60 cm une fois adulte.

Le lézard ocellé fait partie de la famille des Lacertidae. Cette espèce de sauriens est la plus grand d'Europe : sa taille varie entre 55 et 70 cm pour les mâles.

Si la pression de sa morsure peut surprendre, elle est inoffensive.  Ce reptile se nourrit principalement d'insectes, de coléoptères, tout en ayant une capacité à s'adapter à un régime omnivore. Il est lui-même la proie des couleuvres et de certains rapaces.

Une espèce préhistorique en voie d'extinction

On trouve la trace de l'existence terrestre de ce lézard depuis 2,3 millions d'années grâce aux fossiles retrouvés. Mais aujourd'hui c'est une espèce qui est malheureusement en voie d'extinction.

Le lézard ocellé fait partie des 7 espèces de reptiles actuellement menacées.

Dans le Luberon les causes principales de menaces pesant sur l'espèce sont l'urbanisation - entraînant une destruction de l'habitat - ou à contrario la reforestation et la diminution des pâturages.

Aujourd'hui il est formellement interdit de prélever des specimen pour les garder en captivité.

Caractéristiques physiques

Le lézard ocellé est caractérisé par un corps et une queue tous deux massifs. La queue du lézard ocellé est de forme cylindrique, et mesure un peu plus que la taille de son corps. Sa tête est de forme triangulaire, tandis que son museau est arrondi. Ses pattes sont robustes, avec des griffes longues et recourbées. 

De façon générale, les femelles sont plus petites avec une taille de 45 cm en moyenne. En moyenne ce lézard pèse entre 130 et 180 grammes mais un mâle adulte peut peser jusqu'à 350 grammes.

Cycle de vie

L'accouplement des lézards ocellés a lieu durant les mois d'avril et mai, cela donne lieu à de fréquents combats très violents entre mâles.

La femelle lézard pont entre 5 et 20 œufs, selon sa taille. Elle les dépose dans un trou profond de quelques centimètres, entre fin mai et le début du mois de juin. Il arrive que dans certaines régions d'Espagne les femelles réalisent deux périodes de ponte la même année.

L'incubation dure entre 71 et 102 jours, en fonction du climat et de l'humidité et l'éclosion a lieu entre les mois d'août et octobre. Les jeunes lézards émergent  2 à 4 jours après, ils mesurent en moyenne 11 cm.

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BUSE VARIABLE

Buse variable oiseaux

Un rapace assez commun et fréquemment observé, mais qui est impressionnant par sa taille et son envergure

C'est un oiseau carnivore au corps trapu, à la tête ronde et dont les serres et le bec sont dit faibles du fait de leur petite taille. Souvent confondue avec le milan noir, elle est reconnaissable à la forme arrondie de sa queue (le milan noir a une queue plutôt échancrée).

La buse variable mesure entre cinquante et cinquante-cinq centimètres pour une envergure en vol d'un mètre dix à un mètre trente.

Son plumage, de couleur très variable, d'où le nom donné à cet animal, est généralement de couleur brune, tacheté de blanc sur l'abdomen et sous les ailes. Le mâle et la femelle sont semblables, hormis le fait que la femelle soit légèrement plus grande.

La nidification se fait en haut des arbres. La femelle pond de trois à quatre oeufs qu'elle couve durant une trentaine de jours.

La buse variable est facilement observée en Europe occidentale et en Europe centrale. On la retrouve également dans le sud du continent africain.

En France, on peut la voir sur la totalité du territoire, en particulier dans les régions riches en domaines forestiers, comme le Luberon, propices à fournir la nourriture au rapace. La buse variable se nourrit essentiellement de rongeurs, de batraciens et d'insectes. Quand ces proies se font rares, elle se contente alors de charognes.

En France, la buse variable est inscrite sur la liste des espèces protégées depuis la loi du 17 avril 1981.

EPEIRE DIADEME

Epeire diademe oiseaux

Parmi la faune d’un écosystème riche et précieux du Luberon se trouve une espèce d’aranéide connue sous le nom d’épeire diadème. S’adaptant à un climat méditerranéen, c’est une petite araignée d’une espérance de vie de un an.

Souvent repérée dans les jardins, sous les feuillages et auprès des arbres, l’épeire diadème se distingue par sa tache en forme de croix blanche marquant son dos brun. Avec un abdomen gros et arrondi, une petite tête toujours projetée vers le bas, et quatre paires de pattes aux rayures rouges et brunes ; c’est une araignée de petite taille. Son mâle, remarquablement plus petit que sa femelle mesure environ 8 mm. La femelle mesure 18 mm. Elle est aussi reconnue sous le mon d’araignée porte-croix. Ce type d’araignée reconstruit systématiquement sa toile tous les jours. Pour une toile, l’épeire diadème peut produire 20 m de soie.

L’épeire diadème a un venin toxique pour capturer ses proies. Elle pourrait mordre une partie de peau sensible de l’homme dont la morsure peut atteindre l’intensité de la piqure d’une guêpe. Seulement, son venin est inoffensif chez les humains. La femelle est la plus agressive. Elle attaque les mâles qui l’approchent en dehors du moment où elle est réceptive. Dans sa vie, elle est favorable pour la fécondation quatre jours en moyenne en fin d’été. La femelle pond alors ses œufs, et les protège dans un cocon dans une écorce ou sous les feuillages. Elle meurt ensuite, sans attendre la période d’éclosion.

 

VAUTOUR PERCNOPTERE

Vautour percnoptere oiseaux

Le vautour percnoptère est aussi connu sous le nom de percnoptère d'Egypte. Les Egyptiens le considérait comme étant l'incarnation de la déesse Mout.

D'une taille variant de cinquante-huit à soixante-dix-huit centimètres pour une envergure d'un mètre cinquante à un mètre quatre-vingt, il ne pése au plus que deux kilos à deux kilos et demi. Ses caractéristiques physiques particulières le rendent immédiatement reconnaissable : face et bec entièrement jaunes, plumage blanc (hormis l'extrémité des ailes qui est noire) et pattes rosées.
Le vautour percnoptère se nourrit généralement de charognes dont il dépece les carcasses. Mais il est capable de casser, en s'aidant d'un caillou, les coquilles des oeufs laissés sans surveillance. Doté d'un jabot et d'un gésier adaptés, il lui est possible de stocker la nourriture en prévision de jours difficiles. En cas de diséte totale, il est capable d'affronter des semaines de jeûne.
Le vautour percnoptère vit en couple. Fidèle et farouche, il établit son nid dans des endroits inaccessibles comme des falaises ou des gorges. Son espérance de vie est estimée à trente-sept ans.

Rapace silencieux, le vautour percnoptère est un oiseau migrateur. Son aire de répartition s'étend du continent asiatique au continent africain. Il est également observé dans le sud de l'Europe, près de la mer Méditerrannée. En France, on peut le voir dans les Pyrénnées et en Provence, notamment dans le Luberon. Ce vautour a été apprivoisé par l'homme qui le met régulièrement à l'honneur lors de spectacles de fauconnerie.
En France, le vautour percnoptère est protégé depuis 1976 et bénéficie d'une protection totale depuis la loi du 17 avril 1981. En 2007, on comptait quatrevingt-sept couples. La présence de cet oiseau se raréfie du fait des lois sanitaires, de l'usage fréquent de pesticides et de la contamination par ingestion d'animaux empoisonnés. Il est compté parmi les espéces en danger au niveau mondial.

 

CORNEILLE NOIRE

Corneille noire oiseaux

En chiffres : taille : 48 cm, poids : 460 à 600 g, envergure : 90 à 100 cm.

Habitat et mœurs : la corneille noire aime les bords de chemins, les terrains boisés, les forêts claires, les landes, les décharges publiques.

Nidification : le nid, construit par le couple dans un arbre ou sur une falaise, est volumineux, fait de branches, herbes, plumes, feuilles sèches, laine.

Régime alimentaire : les corneilles noires ont un régime omnivore de céréales, baies, graines et fruits mais aussi d’insectes, limaces, souris, lézards, vers, grenouilles et charognes. Elle peut piller les couvées d'autres oiseaux.

Reproduction : les corneilles commencent à couver à partir de 2 ans. Le couple est uni pour la vie, couve de mars à juin 4 ou 5 œufs pendant 3 semaines, et garde les petits au nid pendant un mois.


Longévité : jusqu'à 70 ans.

Prédateurs : pratiquement aucun prédateur, sauf quelques rapaces ou chats forestiers.

Cri et chant : varié et sonore, son cri n’est pas très agréable. En vol, les corneilles s'interpellent par des croassements bas, répétitifs et métalliques.

Dégâts et risques : pille les vergers, les champs de céréales, s’attaque parfois au petit gibier à poil ou à plume, peut crever les yeux des agneaux ou des veaux.

Statut : inscrite dans certains départements comme espèce nuisible.

Symbolique, anecdote, détail : « Brevior est hominum vita quam cornicum » disaient les Romains, c'est-à-dire "La vie des humains est plus brève que celle des corneilles".

Où la trouve-t-on dans le Luberon? : à peu près partout.

 

PIC EPEICHE

Pic epeiche oiseaux

Le pic épeiche possède une langue très particulière, pourvue de multiples corpuscules de tact. L'extrémité de celle-ci est pointue et munie de petits crochets.

Le plumage de son dos est noir, sa tête est noire également, sauf ses joues qui sont blanches. Sa gorge et sa poitrine sont blanches avec des reflets gris.

Il possède des ongles solides et recourbés grâce auxquels il peut aisément grimper aux arbres. Le cri du pic épeiche se présente en une sorte de note courte, sèche et très sonore. Il émet également une sorte de "chick" moins fort et plus mélodieux.

Le pic épeiche vit en général dans les lieux boisés, avec une préférence pour les zones où les arbres sont vieux. Il se nourrit des aliments qu'il trouve dans son lieu d'habitat, comme des insectes, des larves, des graines ou des baies. Il n'est pas rare que le pic épeiche s'approche des mangeoires pour y picorer ce qui s'y trouve. Il niche dans des cavités forgées par le mâle et la femelle. La ponte est de quatre à sept œufs et se fait entre le mois de mai et le début de juin.

 


 

MESANGE NOIRE

Mesange noire oiseaux

La mésange noire est une espèce de passereaux appartenant aux Paridés. On la trouve en Asie, en Afrique du Nord et partout en Europe. Très présente sur le sol français, elle niche notamment dans le Luberon. La mésange noire a un plumage noir sur la tête avec une tâche blanche au niveau de l'occipitale et sur les joues. Son ventre et son croupion sont blancs gris, ce qui offre un contraste spécifique avec son dos bleu-gris aux reflets bleus. La mésange noire est facilement reconnaissable des autres mésanges grâce à ses deux bandes blanches sur les ailes qui sont plus prononcées. Les juvéniles ont la même répartition de couleurs que les adultes mais les tons sont un peu plus mates.

La mésange noire niche dans les zones boisées, particulièrement où l'on trouve des conifères mais également dans des forêts mixtes ou de feuillus. On peut aussi l'observer dans les jardins. Le régime alimentaire de la mésange noire se borne à de petits insectes en été et des graines en hiver. Cet oiseau fait son nid dans les cavités des arbres avec de la mousse et des poils. La ponte donne environ sept œufs et se fait sur les deux derniers mois du printemps. L'incubation dure ensuite environ deux semaines. La mésange noire est une espèce protégée sur l'ensemble du territoire français depuis 1981. Il est donc interdit de la tuer, la capturer ou encore la naturaliser.

 

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